Innovation, Transport

Les premières applications MaaS se déploient en France

Publié le

Pour inventer une nouvelle chaîne de la mobilité et inciter les usagers à délaisser leur véhicule individuel, la mobilité du futur repose sur une unification des services de transports et l'utilisation de données prédictives ou en temps réel.

Le concept de mobilité servicielle, appelée aussi « Mobility as a Service » (MaaS), conçoit la mobilité comme un service permettant d'aller d'un point A à un point B quel que soit le mode de transport (public ou privé). Il repose sur une unification des offres de service et une fusion des outils de billettique et d'information multimodale. Les utilisateurs, via une application mobile, peuvent calculer la meilleure offre et le meilleur itinéraire, réserver, payer en ligne et stocker leurs titres de transport dans leur smartphone en fonction de leurs besoins de déplacement et de leur profil.

En pratique, en France, les applications ne proposent qu'une offre partielle de ces services : choix d'itinéraires, achat et validation de billets (Saint-Etienne, Orléans ou Montargis), covoiturage (Rennes), et même taxis ou places de parking (Annemasse). A l'échelle européenne, l'« Alliance MaaS » a pour ambition de créer un marché unique et ouvert en Europe et compte désormais 73 membres regroupant des institutions publiques (l'IRU*), des entreprises (Alstom ou Transdev), des start-ups (Easymile ou Uber), des associations (l'ACEA* ou la FIA*) et des villes (Milan, Copenhague, Anvers ou Helsinki).

*ACEA : Association des constructeurs européens d'automobiles

*FIA : Fédération Internationale de l'Automobile

*IRU : Union internationale des transports routiers