Logistique, Prospective et innovation

Des robots de plus en plus collaboratifs

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La frontière entre robots traditionnels et robots collaboratifs (appelés également cobots) est de plus en plus poreuse. Les uns devenant encore plus agiles et les autres plus rapides et pouvant porter des charges toujours plus lourdes. Pourtant, le marché du robot collaboratif n’empiète pas sur celui des robots industriels mais propose plutôt une offre complémentaire pour s’adapter aux demandes d’entreprises de plus en plus exigeantes et résilientes.

Actuellement, 3 types de cobots sont déployés :

  • Les cobots en collaboration directe, au même endroit et en même temps que les opérateurs. Ils restent peu développés pour le moment
  • Les cobots en collaboration indirecte, qui n’interviennent pas en même temps sur un même site que les opérateurs
  • Les cobots en coexistence, qui se situent dans la même zone mais qui n’ont aucune interaction avec les opérateurs. C’est la forme la plus répandue pour le moment, souvent des tâches répétitives, de manipulation ou sans valeur ajoutée pour aider l’opérateur.

Les nouvelles technologies (outils et préhenseurs variés, capteurs d’effort, caméras et capteurs de vision embarquée) associées à un traitement algorithmique d’intelligence artificielle, donnent aux robots des capacités de perception et de mobilité très poussées. Ils permettent aux entreprises qui ont besoin de reconfigurer en continu les lignes de production pour s'adapter à la demande de nouveaux produits et services. Ces solutions conjuguent flexibilité et agilité sans perdre les gains de temps et de précision de l’automatisation.

Un nouveau défi émerge pour les concepteurs de logiciels et les roboticiens . Ils doivent rendre compatibles les solutions logicielles collaboratives avec tous les modèles de robot quel que soit la marque, avec deux impératifs : simplicité et universalité.

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