Etudes et statistiques, Transport

Restitution de l’étude-action relative aux besoins en emplois et en formations dans les transports routiers de voyageurs

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Lundi 15 janvier 2024 s'est déroulée à Rennes la restitution de l'étude-action relative aux besoins en emplois et en formations dans les transports routiers de voyageurs en Bretagne, réalisée par l’AFT à l’initiative de la FNTV Bretagne avec le soutien de la Région Bretagne et de l’Etat (DREETS Bretagne). Un diagnostic partagé a été posé via l’exploitation de statistiques publiques et la réalisation d’enquêtes spécifiques auprès des sortants de formation, des entreprises de TRV, des organismes de formation, des prescripteurs/financeurs de formation et des autorités organisatrices de mobilité. 
Retrouvez la synthèse et le rapport de l’étude en ligne.

Lundi 15 janvier 2024 s'est déroulée à Rennes la restitution de l'étude-action relative aux besoins en emplois et en formations dans les transports routiers de voyageurs en Bretagne, réalisée par l’AFT à l’initiative de la FNTV Bretagne avec le soutien de la Région Bretagne et de l’Etat (DREETS Bretagne). Le diagnostic révèle qu’en Bretagne :

  • Le TRV, en incluant l’urbain, emploie 7.570 salariés
  • 25 % des salariés de la conduite de véhicules de transport en commun sont des femmes (contre 18 % au niveau national). Les salariés ont en moyenne 52 ans (48 ans au niveau national)
  • Les candidats choisissent de se former à ce métier parce que les perspectives d’emploi et de reconversion sont bien identifiées, ou par vocation
  • 2/3 des organismes de formation de la région rencontrent des difficultés de sourcing, en raison des rémunérations proposées (plus faibles que dans les autres régions) et des contrats à temps partiel (le temps partiel est subi par 30 % des salariés concernés)
  • L’accès au métier de conducteur de véhicules de transport de voyageurs s’effectue principalement par le titre professionnel conducteur de transport en commun sur route (plus de 70 % actuellement, contre moins de 25 % dix ans plus tôt)
  • Les employeurs considèrent globalement les formations comme satisfaisantes, mais déplorent une utilisation excessive des simulateurs et le manque d’heures de conduite et pratique sur véhicule pendant la formation
  • Le taux de réussite au titre professionnel s’est fortement dégradé en moins de dix ans (85 % en 2012 contre 68 % en 2022)
  • Le nombre de personnes sortant chaque année avec les qualifications nécessaires pour exercer le métier de conducteur de véhicules de transport en commun s’est contracté entre 2017 et 2021, alimentant les tensions sur les recrutements
  • L'insertion est bonne puisque 6 mois après la fin de la formation, près de 80 % des sortants de formation sont en emploi
  • Les sortants de formation se répartissent entre les entreprises de l’urbain et de l’interurbain conformément à la répartition de l’ensemble des salariés entre ces 2 secteurs (pas de tropisme observé vers l’urbain)
  • Les délais administratifs pour l’obtention du permis de conduire, de la CQC et de la carte Chrono retardent l’insertion dans le métier
  • La fidélisation est satisfaisante puisque 89% des personnes sorties de formation en 2019 occupent toujours le même poste en 2022 ; seulement 6% ne sont plus conducteurs, néanmoins ils continuent généralement d’exercer dans le transport (conduite de véhicules de transport de marchandises, de véhicules particuliers, exploitation transport).

Grâce à des ateliers organisés avec tout l’écosystème en Bretagne (entreprises, organismes de formation, financeurs de formation…), un plan d'actions a été élaboré et fera office de feuille de route pour résorber les difficultés auxquelles est confronté le métier de conducteur de transport en commun sur route en Bretagne. Il s’articule autour de 4 volets :

  • Valoriser les perspectives d’emploi
  • Accroître le volume de personnes qualifiées
  • Mieux adapter le parcours de formation aux publics accueillis
  • Améliorer les conditions d’emploi.

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