Prospective et innovation

La route, incontournable pour la mobilité du futur

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Pour répondre aux enjeux environnementaux, des nouvelles mobilités et de la mobilité partagée, du partage de l’espace public et du déploiement du véhicule autonome à venir, la route va devoir s’adapter.

La route du futur sera durable (végétale, recyclée, dépolluée, à énergie positive : solaire ou électrique), sécurisante (lumineuse ou éclairante, avec une meilleure adhérence), résiliente (anti-bruit, thermo-régulée et anti-chaleur), évolutive (démontable) mais aussi communicante et automatisée (connectée et intelligente).

Afin d'introduire le véhicule autonome, il faut d’abord maintenir le réseau en bon état, inspecter et moderniser les infrastructures au fur et à mesure. La concertation et la coordination entre les différents acteurs (public/privé ; constructeurs de véhicule/entreprises du BTP) est indispensable afin de définir les priorités et garder des coûts raisonnables, convenir de référentiels communs et mesurer le degré d'acceptation par la société.

Après plusieurs accidents ces derniers mois liés aux tests sur le véhicule autonome, les constructeurs conviennent qu’en plus des données fournies par GPS, Radars ou Lidars présents dans le véhicule autonome (V2V*), il est indispensable que le véhicule communique également avec des capteurs positionnés sur l’infrastructure (V2I**) pour assurer son succès.

Il faut également repenser le modèle économique de la route qui sera productrice d’énergie, de données et proposera des degrés différents de services (voies réservées). Les chercheurs parlent de "Route as a service" (Raas) sur le modèle du Maas "Mobility as a service".

V2V : Vehicle-to-Vehicle (échange d’information entre véhicule et véhicule)
** V2I : Vehicle-to-Infrastructure (échange d’information entre véhicule et infrastructure)

 

Schéma Ifsttar R5G