Le projet DiTL repose sur la nécessité de renforcer l'égalité et la non-discrimination des personnes en situation de handicap dans leur accès à la formation et à l'emploi dans les métiers du transport et de la logistique, un secteur où elles sont encore largement sous-représentées. L'ouverture des métiers du transport et de la logistique aux personnes en situation de handicap est désormais tout à fait possible, grâce aux nouvelles technologies de compensation du handicap et à une meilleure prise en compte des capacités fonctionnelles des personnes, ce qui invite à repenser la politique handicap des organismes de formation et des entreprises.
Parmi les objectifs de DiTL, il est prévu de formuler des recommandations pour une évolution des pratiques et des référentiels de formation vers plus d’inclusivité. C’est donc dans le cadre de l’élaboration de recommandations sur les référentiels de formation que s’est tenu le 09 octobre 2025 un atelier d’intelligence collective dans les locaux de l’AFT, pilote de DiTL. Afin de préparer cet atelier, les synthèses des premiers livrables ont été mises à disposition accompagnées d’un état des lieux national. Afin de garantir un spectre large de compétences et ainsi de collecter des points de vue différenciés et des recommandations fondées sur l’expérience de terrain, une grande diversité d’acteurs a été invitée avec des représentants de :
- Centres de formation dans le secteur du transport et de la logistique ;
- L’accompagnement du handicap ;
- L’insertion professionnelle ;
- Personnes en situation de handicap ;
- Ministère de l’emploi ;
- La recherche.
Les organisations présentes lors de cet atelier étaient (par ordre alphabétique) : l’AFPA (Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes), l’AFT, l’AFTRAL (Apprendre et se Former en TRAnsport et Logistique), l’AGEFIPH (Association nationale de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées), l’Association des Routiers Sourds de France, CHEOPS (conseil national handicap & emploi des organismes de placement spécialisés), la DGEFP (délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle), France Travail, et l’INRS (l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles).
Le document présenté ici réunit l’ensemble des recommandations formulées à l’occasion de cette demi-journée et transmise par ce collectif français aux partenaires européens de DiTL pour que ces derniers les prennent en considération pour leurs recommandations finales.